Le gouvernement des États-Unis d'Amérique autorise l'embauche temporaire de travailleurs étrangers sans études ni compétences particulières grâce aux visas H2A et H2B.

 

Le visa H2A vous permet de travailler temporairement dans l'agriculture. Contrairement à ce qui se passe avec d'autres types de visa de travail temporaire pour le H2A, il n'y a pas de limite maximale de visas pouvant être approuvées par an.

En fait, c'est l'une des catégories de visas qui connaît la plus forte augmentation de la demande. Ainsi, selon les statistiques officielles de l'exercice 2018, un total de 242.762 visas H2A ont été approuvés, ce qui représente une augmentation de 21% par rapport à l'année précédente.

 

En revanche, le visa H2B vous permet de travailler dans des emplois non agricoles, tels que les hôtels, les restaurants, la construction, les forêts, l'industrie de la viande / volaille, les pépinières, les fruits de mer, la foresterie et les foires itinérantes.

Contrairement au visa H2A, dans le visa H2B, il y a une limite maximale de 66.000 visas que le gouvernement des États-Unis peut approuver par année fiscale. La moitié, soit 33 000, peut être approuvée dans la première moitié de l'exercice et le reste dans la seconde. Lorsque le nombre de pétitions dépasse le nombre de visas disponibles, une loterie est organisée pour déterminer quel travailleur a remporté le visa.

Il n'y a pas non plus de limite annuelle pour les travailleurs de l'industrie des œufs de poisson ou pour lesquels l'emploi proposé est situé dans les territoires de Guam ou des Mariannes.

 

Il convient de noter que pour les visas H2A et H2B, il est essentiel d'être citoyen de l'un des pays pouvant participer à ces visas. La plupart des pays hispanophones sont inclus, mais pas tous.

 

Points clés: embauche d'agences visas H-2A et H2-B

Les visas H2A et H2B permettent aux travailleurs migrants de travailler temporairement aux États-Unis dans des emplois agricoles et non agricoles.

• Le parrainage d'une entreprise américaine est toujours nécessaire.

• Le processus de visa est lancé par la société américaine qui demande un certificat de travail pour le travailleur, puis le demande à l'USCIS.

• Une fois les exigences approuvées, le travailleur étranger peut demander le visa de travail au consulat américain.

Les agences facilitent la connexion entre le travailleur étranger intéressé à migrer temporairement aux États-Unis et l'entreprise qui peut parrainer le visa.

Tant pour le visa H2A pour l'agriculture que pour le visa H2B, pour les travaux non agricoles, il est essentiel d'avoir le sponsor d'une entreprise américaine qui initie le processus.

 

La première étape pour l'entreprise est de demander un certificat de travail auprès du ministère du Travail. Une fois approuvée, l'entreprise doit se rendre au Service de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS) et demander le visa pour le travailleur étranger potentiel.

Le formulaire à remplir est le I-129 et les frais correspondants doivent être payés, qui sont actuellement fixés à 460 $.

 

Enfin, si le OK de l'USCIS est obtenu, le travailleur qui attend en dehors des États-Unis sera avisé, et c'est à ce moment-là que le travailleur peut demander le visa au consulat américain le plus proche.

En d'autres termes, aucun travailleur étranger ne peut demander le visa H2A ou H2B dans un consulat si une entreprise américaine n'a pas auparavant obtenu le certificat de travail et l'approbation du formulaire I-129 pour un travailleur étranger spécifique.

 

Pour les entreprises américaines souhaitant embaucher des travailleurs agricoles à l'étranger, le gouvernement américain a permis à la page farmers.gov d'aider à comprendre le processus en termes de frais, exigences, formulaires et délais.

 

Pour le travailleur étranger potentiel, le principal obstacle à l'obtention de l'un de ces visas réside dans la recherche d'une entreprise américaine disposée à parrainer, ce qui peut se faire de plusieurs manières, tant pour le visa H2A que H2B, par exemple:

 

Un employeur américain demande à l'un de ses travailleurs actuels d'embaucher plus de travailleurs de sa ville natale ou de sa ville. C'est une pratique très fréquente dans les casinos des états du Nevada, principalement à Reno.

En général, c'est le type de recrutement où les travailleurs migrants sont les plus heureux et les abus sont les moins signalés.

 

D'un autre côté, il peut arriver qu'un employeur aux États-Unis engage une agence de recrutement dans son pays, qui sous-traite alors une autre agence au Guatemala ou dans un autre pays ou embauche directement des migrants dans ces pays.

 

Enfin, il est également possible qu'un employeur américain engage une agence au Guatemala ou dans un autre pays qui en même temps embauche directement ou par l'intermédiaire de recruteurs sur tout le territoire national.